BENOIT LEMERCIER: Fragments de Métaréalité

23 Mai - 22 Juin 2024
Présentation
La galerie Dutko a le plaisir de présenter du 23 mai au 23 juin 2024, «Fragments de Metaréalité», une exposition personnelle de l’artiste français Benoit Lemercier. Dix ans après sa dernière présentation à la galerie, cette exposition est l’occasion de découvrir ses oeuvres récentes et sa nouvelle série: «Hénosis». L’objet du travail de Benoit Lemercier est de questionner l’invisible pour enchanter le visible. «Enchanter notre quotidien, voilà mon devoir» nous dit l’artiste.
Communiqué de presse

PAR-DELA LE VISIBLE

 

Benoit Lemercier propose une vision artistique des mystères du monde qui nous entoure. S’appuyant sur différentes théories scientifiques, il nous invite à un voyage au coeur de cet inconnu. L’exposition à la galerie DUTKO, intitulée « Fragments de Métaréalité » présente des sculptures murales et des pièces monumentales de la série «Supercordes», ainsi que des toiles et des dessins de la série « Hénosis ».

 

LA METAREALITE

 

« La réalité n’est pas le réel ». Pour Benoit Lemercier le réel est le Tout qui constitue l’univers.  Cet univers est bien plus large et complexe que ce qu’il nous est possible de concevoir et de percevoir. Nos cinq récepteurs sensoriels que sont la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût et le toucher, ne permettent pas d’appréhender le réel dans son ensemble. 

 

« Dès notre naissance, grâce à nos fonctions cognitives, nous commençons, très progressivement, à échafauder notre propre monde et formons notre bulle sensorielle, confortable et intime. Cette bulle, aux contours élastiques et mouvants, est tout à la fois notre champ de liberté et notre prison, tout à la fois Matrix et Caverne de Platon. Cette bulle… c’est notre réalité, mais ce n’est pas le réel. »

 

Benoit Lemercier appelle Métaréalité, cette partie du réel que nous ne percevons pas, ce monde fait d’informations, d’ondes et d’énergies, qui participent à la « création » de notre réalité. La Métaréalité est ce qui dépasse et englobe notre réalité pour former le réel.

 

L’artiste s’attache à donner une forme poétique à cette Métaréalité que nous ne pouvons appréhender. Il montre de façon tangible les liens invisibles qui nous relient à cet environnement souvent contre-intuitif. « L’invisible a le visage de la vérité » nous dit-il.

 

SUPERCORDES

 

Pour structurer son travail, Benoit Lemercier organise sa production en séries. Chacune d’entre elle représente un fragment de cette Métaréalité :

 

La série Hypercubes propose une représentation de la quatrième dimension spatiale en un ensemble de sculptures géométriques, angulaires et de couleur noire, qui ouvrent des perspectives et des lignes de fuite vers l’infini. Dans l’iconographie de l’artiste, elle symbolise l’infiniment grand.

 

La série Supercordes, basée sur la théorie quantique du même nom, donne corps, à travers un entrelacs de rubans blancs, aux ondulations infinitésimales du plus petit constituant de la matière. Cette théorie quantique émet l’idée que de minuscules cordes en vibration engendrent les particules subatomiques.

Elle évoque ici le monde de l’infiniment petit.

 

La série Matière Noire modèle une vision solide de l’énergie cosmique, cachée et indétectable.

 

Les toiles très colorées de la série Lumières présentent une interprétation onirique du chemin que parcourent les ondes et les particules lumineuses.

 

HÉNOSIS

 

La série  Hénosis cherche à représenter ce que les scientifiques nomment le point de fusion des théories, à savoir, ce moment improbable où la théorie quantique rejoint la théorie relativiste, où l’infiniment petit rejoint l’infiniment grand. «Henosis» est un terme de grec ancien qui se traduit par «union» ou «unité».

 

Benoit Lemercier imagine le résultat né du processus d’unification de ces deux champs de réalités apparemment si opposés. Il touche là à ce qui constitue l’un des plus grands mystères scientifiques.

 

Pour représenter en un point d’intersection cette dualité cosmique, il réunit sa série Hypercubes symbole de l’infiniment grand, constituée de formes angulaires de couleur noire, avec sa série Supercordes, image de l’infiniment petit aux formes courbes de couleur blanche. En fusionnant ces deux archétypes aux polarités inverses, il élabore en quelque sorte son propre Taijitu, à la recherche de l’harmonie et de l’équilibre parfait.