Max Wechsler: Chemins Croisés

1 October - 15 November 2025
Presentation
À l’occasion du centenaire de la naissance de Max Wechsler (1925–2020), la galerie Dutko présente du 1 octobre au 15 novembre 2025: Max Wechsler, chemins croisés, une exposition collective, hommage à son œuvre et aux artistes qui ont échangé, accompagné et soutenu l’artiste et son travail tout au long de son parcours.
Né à Berlin dans une famille juive, Max Wechsler quitte l’Allemagne en 1939 pour Paris et trouve refuge dans différents lieux d’asile en France. Il s’installe définitivement à Paris après la Libération, où il mènera une activité artistique intense et singulière pendant plus de cinquante ans.
 
Les premières œuvres sont marquées par l’influence de Paul Klee, puis laissent place à une production surabondante de peintures aux motifs organiques où floraux, entre art brut et surréalisme. Ces œuvres sont exposées par Pierre Gaudibert pour la première exposition de l’A.R.C. en 1968. Il abandonne alors la peinture pour de grandes surfaces de papiers froissés, malaxés en une matière épaisse et enfin, à l’aube des années 90, ce seront ces fragments de textes photocopiés, massicotés et marouflés sur tous supports et tous formats où la lettre seule - mise à l’épreuve d’une transformation sans fin - devient le matériau « essentiel, primordial » d’une « texture textuelle » (Xavier Bougine) touchant à l’essence même de la matière et du langage, à la frontière du lisible et de l’indicible. 
 
Max Wechsler a côtoyé de nombreux artistes, restant toutefois en marge des écoles ou des courants. Cette exposition réunit, autour d’œuvres majeures de l’artiste, celles de ceux qui ont partagé son long parcours : René Moreu (1920 2020), Georges Jeanclos (1933-1997), Michel Parmentier (1938-2000), Eberhard Blum (1940-2013), Côme Mosta-Heirt, René Guiffrey, Claude Chaussard, Béatrice Casadesus.
 
Max Wechsler et ces « chemins croisés » est un portrait en creux : celui d’un artiste en résonance avec les autres, dans une fidélité exigeante à sa propre recherche et à la force silencieuse de son œuvre.